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En 1928, à Gizeh, le professeur Langford découvre sous le sable ce qui semble être le seul vestige d’un temple oublié : une mystérieuse dalle circulaire couverte d’inscriptions « hiéroglyphiques », ainsi (et c’est là que tous les fans s’excitent, normalement) qu’une pierre sphérique encore plus étrange.

En 1994, Daniel Jackson (James Spader) est un jeune et brillant égyptologue dont les idées saugrenues ne font pas la célébrité. Il est plébiscité par la vénérable Catherine Langford (Vivena Lindfors), fille du découvreur des mystérieuses pierres égyptiennes. Il est chargé de traduire les symboles inconnus de la dalle… ce qu’il parvient à faire en deux semaines, je vous laisse deviner comment. Mais Daniel s’interroge : Pourquoi l’armée, s’intéresse-t-elle à ce projet au point de placer le site du projet dans une centrale désaffectée sous les montagnes Cheyenne, sous la surveillance du sombre colonel O’Neil (Kurt Russel) ? Et que signifie cette inscription trouvée dans un cartouche gravé sur la dalle : « Un million d’années dans le ciel se tient Râ, dieu du Soleil, enfoui et scellé pour l’éternité sous la Porte des Étoiles ? »

Ces symboles, déchiffrés, constitueront un code capable d’activer la pierre sphérique de Gizeh qui n’est autre que la Porte des Étoiles (Stargate, en anglais) ! Mais cette révélation digne de Carter et Carnarvon (découvreurs de Toutankhamon) va s’avérer plus digne d’un Indiana Jones croisé avec Luke Skywalker. La Porte des Étoiles est révélée à Jackson, et dès lors, tout va très vite. Une équipe de scientifiques entre le code constitué des sept fameux symboles astraux (mais si, vous savez : « Chevron 1 enclenché ! ») et soudain… une onde de choc aquatique en forme de geyser, un horizon étincelant comme une couche de mercure bleuté, parsemé de vaguelettes luminescentes… le « Stargate » s’est magistralement ouvert ! Mais sur quoi ? C’est afin de répondre à cette question que le général West décide de lancer une mission d’exploration de l’autre côté, où que ce soit. Avec l’accord du colonel O’Neil, qui supervisera la mission, Daniel Jackson, le lieutenant Kawalsky (dont on retrouve brièvement le personnage dans la série) et quelques autres marines se lancent dans le voyage… et quel voyage !

La Porte des Étoiles est en réalité le produit d’une technologie extraterrestre infiniment supérieure au monde archaïque égyptien ainsi qu’à notre civilisation moderne actuelle. Ses créateurs seraient à l’origine de la culture égyptienne (seraient-ce les dieux de l’Ancienne Égypte en personne ?). Et par une extraordinaire technique le Stargate est capable d’ouvrir un passage vers Abydos, un monde aux allures de Sahara planétaire pourtant distant de plusieurs millions d’années lumières de la planète Terre! Mais ce monde n’est pas inhabité. Rapidement, Jackson et O’Neil, dans l’incapacité de repartir sur Terre, découvrent le village de Nagada, où vivent les descendants d’une peuplade égyptienne archaïque, déportée sur Abydos par le Stargate dix millénaires auparavant. Ces gens superstitieux et illettrés, craignant le retour de leur vindicatif dieu Râ, ont été asservis au minage du « naquada », métal extraterrestre qui constitue le Stargate… mais par qui ? La réponse vient vite, fulgurante. Et la frontière entre mythologie et réalité s’efface comme le sable sous la tempête… Râ (Jaye Davidson) est de retour et il n’est pas content.


Anecdote : cherchez bien dans l’encyclopédie le nom d’Abydos, le nom existe : c’est celui d’une nécropole d’Osiris en Haute Égypte. Sans aucun rapport, mais amusant : C’est aussi le nom d’une ville du Nord-Ouest de l’Australie. Encore quelques commentaires sur le film : le scénario, les paysages, les effets spéciaux et la musique… quelle musique ! Symphonique et merveilleusement bien orchestrée (la deuxième b.o.f composée par monsieur David Arnold). Voilà les atouts majeurs du film... pour l’époque. (La plupart des FX spéciaux sont mieux rendus dans la série que dans le film) Les acteurs à présent. Personnellement, je les trouve très bons, mais j’ai vu le film bien avant la série et j’ai été fortement marqué par l’originalité de ce film. Mon point de vue est donc tout à fait subjectif. Attention aux surprises : sauf une exception que je citerai plus tard, aucun acteur du film n’a été gardé pour la version télé. Kurt Russel, dans le rôle du colonel Jack O’Neil (New York 1997, Los Angeles 2003, Jack Burton dans les Griffes du Mandarin, et tout récemment dans Vanilla Sky), ainsi que James Spader, dans le rôle du scientifique Daniel Jackson (Wolf, Supernova, The Watcher, c’est un vrai intello dans la vraie vie !) décevront sans aucun doute la plupart des fans de la série. Mais, au travers de scènes de combat ou de réflexion, vous retrouverez les prémices de l’humour simple et franc que l’on apprécie tant dans la série ! (Retenez cette phrase : « Ca va ma poule ?» puis attendez le milieu du film, et alors vous comprendrez !). Richard Dean Anderson, dans le rôle de O’Neil dans la série, vous plaira (plaît) sans doute plus. Pour les connaisseurs : le film nous fait découvrir des personnages secondaires de la série également comme celui de Sha’uri (Mili Avital, troublante… dommage qu’ils ne l’aient pas gardé pour la série) et de Skaara (Alexis Cruz)… qui est d’ailleurs le seul et unique acteur commun au film et à la série ! Dommage qu’il ait basculé si vite du côté des goa’ulds (jamais content !)…